Les pauvres, la classe ouvrière en quelque sorte. Ils ont la malchance d'être nés sous une mauvaise étoile, ou plutôt ils n'ont que très rarement la chance de les voir. La ville dans les Nuages les surplombe, cachant a leur vue, soleil et ciel. Ils vivent dans l'ombre, et dans la peur d'une nouvelle attaque arach qui pourrait bien surgir d'un moment à l'autre.

   Ils ont le plus grand nombre d'habitants, composant à eux seuls presque 70% de la population de la métropole. Ils sont ceux qui possèdent le plus grand tôt de chômage, car le travail dans la base de la ville se fait très rare. Soit, vous travaillez dans l'usine, là où le danger est omniprésent, peut-être la chance est si présente que vous possédez un petit commerce, ou encore vous avez la chance d'être de ces chanceux qui ont trouvé refuse comme serviteur dans la haute cité. Les choix de carrières sont nombreux, mais très souvent mal payés et on sent que les Noumins sont exploités. Les promesses à leur encontre sont toujours présentes, on leur dit que très bientôt la cité pourra les recueillir, mais rares sont les habitants qui croient encore à de telles promesses. Et pourtant, il faut rester positif, car c'est là votre planche de salut. Le moral doit y être, comme le courage pour faire face à votre quotidien de misère, mais ceux qui savent tirer leurs épingles du jeu sont souvent les plus heureux. La richesse ne fait pas le bonheur comme on le rappelle si souvent.

   Dans la cité basse, la nourriture n'y est pas toujours très fraîche et en quantité. L'eau potable doit être bouilli avant d'être consommé, alors c'est à se demander qui ose dire eau potable. Les habitations ne sont pas des plus commodes, luxe et chauffage sont inexistants. Au moins, la cité au-dessus vous protège plus au moins de la pluie, mais malgré tout le vent est toujours là, et il faut savoir être inventif pour se procurer un abri convenable.

   La vie des Noumins n'est pas toujours aisée, mais ils ont la chance d'être les plus nombreux en la cité, alors ils ont le pouvoir de la démocratie.