Qui aurait pu imaginer qu'un homme seul puisse pénétrer un tel complexe. La sécurité y était stricte et plusieurs militaires de garde faisaient des rondes. Pour entrer, il aurait fallu soit y travailler ou bien connaître plusieurs personnes qui auraient bien voulu vous aider à entrer. Cela avait dû être le cas pour cet homme qui avait pu entrer dans le complexe sans trop de difficulté. Avec l'aide de deux ou trois connaissances, il aurait été aisé d'y entrer. Encore faudrait-il avoir les bonnes connaissances. Et surtout leur faire confiance. Une seule fausse manœuvre et votre opération pourraient être découvertes.

Ce fut donc, avec l'aide d'autrui qu'une ombre... se promenait librement dans les couloirs. La sécurité était moins importante de nuit, une personne seule et qui plus est, qui avait tous les attraits d'un scientifique, pu se promener et entrer dans les lieux les plus sécurisés. Le système n'avait pas encore repéré cette taupe, ou ce voleur, mais plus le temps passait et plus les risques devenaient importants. Le système informatique avait été surchargé, et la panne occasionnée allait bientôt être remarquée. Il voudra mieux pour ceux qui n'avait pas d'affaires ici de terminer le pourquoi il était venu. Ne pas trop s'attarder sur des projets d'implant militaire ou autres qui semblaient fort intéressants. Sans parler que plusieurs projets encore inconnus se cachaient ici et là.

Le bâtiment se divisait en plusieurs secteurs, 6 niveaux sous-terrain, donc chacun avait besoin de ces propres accès, et 10 niveaux supérieurs qui contenaient plus la plupart des projets de base ou sans grande envergure.

Mais, ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas seul, les soldats vous guettent surtout sur les premiers étages, mais pour accéder au sous-sol, le tout se corsait. Sauf que, vous, cette taupe êtes un homme plein de ressources et vous avez quelques alliés pour vous aidez. Soit, un garde et un hacker, qui s'assure de votre passage. Après tout, il faut bien couper les caméras ou autres.

Entrer quelque part était toujours beaucoup plus difficile que d'en sortir. Surtout que le sac de monsieur avait doublé de volume. Plus personne ne serait dupe. Tout à l'heure vous aviez croisé 2 gardes, et une caméra qui était dans un couloir cul-de-sac. Celle-ci protégeant la pièce que vous veniez tous deux de quitter. Il faudra donc repasser devant tout ce petit monde, mais voilà, votre sac plein ne passerait pas inaperçu. Alors, bien que facile a camouflé devant la caméra, lorsque vous arrivez devant l'un des gardes ce dernier, leva son arme.

- Et oh! Arrêtez-vous. Qu'est-ce que vous avez là? Il est interdit de sortir tout matériel de cette partie des labos.

L'homme ne semblait pas rigoler, l'arme était pointée vers vous deux. Plutôt bien baraquer, il possédait, semble-t-il un implant de remplacement à son pied gauche. Un atèle de remplacement pour un membre qu'il avait dû perdre pendant un combat ou une maladie qui lui avait fait perdre le membre.
Au loin, on entendait plusieurs bruits de pas, un autre soldat devait faire une ronde, mais cela vous le saviez, tout à l'heure, vous aviez croisé tout ce petit monde.

Vous savez aussi que pour retourner a l'ascenseur il vous faudra traverser 2 grandes salles hautement surveiller et 2 rangées de couloirs.

En effet, son implant le faisait parfois souffrir, mais entre cela et ne plus avoir de jambe, il avait rapidement fait son choix. Opter pour une jambe, même si par moment quelques vis lui lacéraient la peau. Il écouta ce que cet homme avait à dire. Sceptique, mais la proposition semblait juste. Si jamais on venait a vraiment réussir à le soigner. Cela serait merveilleux. Ici, tous s'en fichaient un peu de la douleur qu'il devait endurer tout les jours. Après tout, il se plaignait quand il n'avait même pas eut besoin de payer cet implant et pour le reste, il n'avait pas assez d'argent pour se payer un chirurgien qui pourrait lui arranger tout ça.

- Votre femme?

Peut-être le mot à ne pas dire, ce mec était vraiment fou ou quoi? En plus, les femmes, ça ressemblait à quoi exactement?

- Venez, mais je vous avertis, premier faux pas et je vous colle une balle dans la tête, parce que sérieux vous semblez fou. Avec vos allusions à des femmes, ça tourne pas rond chez vous.

Les pas plus loin ne semblaient pas se rapprocher, il semblerait que finalement ça ne soit que des tours de garde, ça ne venait pas dans votre direction. Alors pour le moment, un seul garde à gérer et cette caméra devant laquelle vous alliez devoir passer.

Lui et ses références du passé. Il avait trop lu et voilà qu'on le prenait pour un fou... attendez. Oh bah en faite il était pas si loin du compte.

-Moi fou ? Pfff ! N'importe quoi ! Je suis juste un pro des prothèse !

Tout en riant à sa fausse blague il baisse les bras. Tout en suivant l'homme il fait un petit signe à son garde armé. Du moins il essaie d'être discret, car il aimait assez bien son front. En faite assez pour ne pas qu'on le troue. Et franchement qu'on tue se garde ou non ne lui changeait rien du tout. Après tout le cas de la jambe était déjà résolu depuis longtemps. Donc ça n'avait plus d'importance pour lui. Et comme le tour de garde semblait s'éloigner, ils n'entendraient pas une arme silencieuse. Du coup, il ordonna du regard qu'on tue l'homme qui les menaçaient tout en les menant vers la salle des gardes certainement. Ensuite il suffirait de mettre la caméra hs et le temps qu'ils se rendent compte que c'était du sabotage, ils seraient certainement un ou deux étages plus haut...

Le tuer sera semble-t-il une chose très facile a faire. Votre histoire de lui venir en aide semblait avoir complètement fait disparaître ses doutes. Il avait donc abaissé son arme pour laisser s'approcher cet homme qui semblait vouloir l'aider. Ainsi, il ne vit aucunement l'arme se lever vers lui et cette balle qui partira vers sa tête. Le corps tomba dans une marre de sang ensanglanté. Il faut dire que ça risquait de laisser une marque sur le carrelage.

Maintenant, il ne vous resta qu'à passer ce couloir avec la caméra, mais normalement, ça ne devrait pas poser de problème.

Désactiver la caméra ne fut pas la plus brillante des idées. Ce couloir qui menait ladite caméra n'était jamais emprunté avec ce n'était là qu'une route de surveillance. Alors qu'une personne s'y aventure n'était sûrement pas pour le plaisir, et qui plus est, cette seule caméra qui sauta alerta celui à la surveillance. Peut-être aurait-il fallu mieux bidouiller, car voilà que l'alarme retentit.

Ce niveau -5 n'était pas pour les promenades de santé, alors voir un gars arrivé dans un couloir et paf plus de caméra, tout cela passa très bien aux yeux de la surveillance. Une sirène se mit ainsi à retentir dans toute l'étage. Les lumières qui passaient en mode rouge. Dans quelques minutes, plusieurs hommes allaient sûrement vous tombez dessus. Peut-être serait-il temps de ce la jouer Rambo. Tirer sur tout ce qui allait venir vers vous. Car pour commencer 4 gardes allaient vous prendre en feu croisé.

Le premier chemin ne fut pas trop difficile a prendre. Il avait seulement deux gardes, un peu paniquer de voir l'alarme se déclencher. Ainsi, le chemin vers l'escalier fut complètement libre, mais Sawyer préférait tenter sa chance pour les ascenseurs. C'est certain qu'avec cette alarme qui sonnait, les escaliers seraient remplis de garde. Qui descendait vers votre position. S'éloigner de là rapidement fut donc une très bonne initiale, après tout, les deux gardes qu'on avait aussi entendues, risquait de vous tombez dessus par derrière. Comme quoi, le cul des gens n'était pas toujours la plus belle des protections. Faites attention à ce qui pourrait surgir de votre dos. Avec vos bruits de fusil à la Rambo, vous ne risquez plus de les entendre arriver.

Ainsi, le couloir libérer facilement, la prochaine porte, vous mena directement dans une grande pièce où 1 seul homme surveillait. Ce dernier ira rejoindre le paradis par une balle de votre soldat.

Ce dernier vous annonça encore deux couleurs, et vous serez dans la pièce de l'ascenseur. Faites vite, allez-vous fouiller un peu l'endroit, après tout, ce labo est rempli d'objet qui tout à l'heure sur surveillance, là il ne l'était plus. Enfin outre par 4 caméras qui n'étaient plus de vos préoccupations.
Vous êtes donc, dans la pièce numéro 3, laissant déjà 4 morts derrière vous, mais la cavalerie pourrait ne plus tarder. Faites attention.

La perte de temps engendrer par cet arrêt allait sûrement emmener des problèmes. Déjà si la porte avait été bloquée avec une table, cela aurait pu empêcher les deux soldats qui vous suivaient d'entrer et de vous arroser en tir bien nourrit. Sawyer qui pensait que son homme lui fournissait un bon écran n'avait semble-t-il pas penser a surveiller ses arrières. Ainsi, les tirs seront directement dirigés vers lui.

Les tirs sans lui être fatale, seront à la limite, l'une des balles lui arriva dans le bras, blessant ce dernier. Par chance, le projectile traversa la chair tel un couteau dans du beurre. Évitant aussi soigneusement tout nerf ou autre élément important.

Sawyer et son homme auront le temps de quitter la pièce, mais il faudra maintenant courir pour atteindre la prochaine pièce, où enfin vous trouverez l'ascenseur. Mais attention, les coups de tir avaient dû alerter le reste de la garde, ce qui sera bien le cas, car déjà deux hommes arrivaient droit devant, mais se feront tuer.

Le couloir était petit et vous pourrez enfin apercevoir l'ascenseur. Dont les portes étaient fermées. Une personne devra aller appuyer sur le bouton d'appel, mais cela risquait d'être chaud. La pièce où vous venez d'arriver contient 2 portes, soit des entrés potentiels d'homme qui pourraient vous tombez dessus à tout moment.

Les événements commençaient a devenir plus chauds, un échange de balle se produisit quelques secondes plus tard. Attaquer par la porte par laquelle pour veniez d'arriver plus, celle du haut. Votre garde en avait beaucoup a géré, et il faut l'avouer les équipes de vos adversaires n'étaient pas de la camelot. La plupart des attaquants avaient aussi des implants. Et des que les ascenseurs s'ouvrirent, c'est pour laisser place à trois hommes encore plus armer qui sortirent de l'ascenseur pour aller se mettre a couvert.

Votre soldat était fait comme un rat. Quelques échanges de tir plus tard, et il sera abattu, mais cela devrait donner le temps a Sawyer pour se glisser dans l'ascenseur. Ce dernier sera en sécurité dans celle-ci, mais encore lui faudra-t-il trouver un moyen de se tirer de ce bâtiment et cette fois il était complètement seul. Et on savait qu'il se trouvait dans le bâtiment. Il avait devoir usé de ruse a partir de maintenant s'il souhaitait s'en sortir.

À cette heure si tardive de la nuit, les ascenseurs n'étaient pas très utilisés. Et qui plus est, plusieurs caméras suivaient le rat. Le surveillant l'avait vu rentrer, de là à prédire quel étage il allait sortir, sera certes difficile. Ainsi, le dirigeant décida de tout simplement y envoyer une équipe de 5 hommes.

Tel lors, quand Sawyer voit les portes s'ouvrirent devant lui, il pourra voir 5 fusils d'assaut pointé dans sa direction.

- Monsieur nous l'avons, devons-nous tiré??

Fit l'un des soldats à travers sa radio.

- Non, amenez-le-moi. J'ai bien envie de voir par mes yeux, ce qu'il a volé et pourquoi. Je suis à mon bureau. Transportez-le dans les plus bref délai.

Il serait fou de la part de Sawyer de faire le con, les cinq hommes allaient sûrement tirer s'il faisait un mauvais pas. C'est ainsi que l'un d'eux passa derrière lui, pour passer de solide menotte de métal a ses bras.

Puis, les quatre entrent dans l'ascenseur pour endurer ce voleur et l'emmener à leur chef.

Saido dès le début de l'alerte s'était empressé de venir au travail. Il se demandait bien quel fou oserait se jeter ainsi dans la gueule du loup. Sans oublier que sa compagnie était l'une des mieux gardés. Aucun doute que ses hommes allaient finir par attraper cet intrus. Il faudrait avoir une chance monstrueuse pour s'en sortir.

Les choses semblaient malgré tout plus longues qu'il ne l'aurait cru. À croire que ses commandos prenaient tout leur temps pour se mettre en place. Dès demain, il faudra revoir leur entraînement d'alerte. Il était inadmissible que cela prenne autant de temps pour si peu.

Le blond aura même eu le temps d'engloutir le petit repas que son homme lui avait préparé. Le sac repas se trouvait dans la corbeille et diffusait dans la pièce une douce odeur épicée. De plus, un thé se trouvait posé sur le bureau, ce dernier ne comportant rien d'autre que cette petite coupe et cette tasse encore fumante. Aucun appareil électronique, tels un ordinateur ou un téléphone. À quoi bon, quand on avait tout cela bien implanté en nous.

Enfin, on viendra lui faire un rapport.

- Monsieur nous l'avons, devons-nous tiré??

Il était temps, on commençait à croire qu'on allait y passer toute la nuit.

- Non, amenez-le-moi. J'ai bien envie de voir par mes yeux, ce qu'il a volé et pourquoi. Je suis à mon bureau. Transportez-le dans les plus brefs délais.

Suite à quoi, il viendra prendre une gorgée de ce liquide qui l’apaisa pour un petit moment. Il avait bien hâte de rencontrer ce sale petit voleur. Il s’attendait à une sorte de petit voyou, un mec qui avait pensé pouvoir s'en sortir.

Les portes du bureau s'ouvrirent pour laisser entrer un homme. À la longue chevelure blonde et aux yeux rouges. Quelques allures de diable, mais pas ce à quoi Saido s'était préparé. Sauf que cela ne parut aucunement. Le blond resta silencieux, sans aucune émotion sur le visage.

- Faites-le s'asseoir, et attachez-le à la chaise. Et bien serrer s'il vous plaît.

Sawyer serra poussé a l'intérieur de ce bureau, qui semblait froid, sans âme chaleureuse Il avait là un homme assis derrière son bureau, qui vous regardait tel un petit insecte de la pire espèce.

L'un des hommes installa Sawyer sur une chaise avant de lui mettre les menottes aux quatre membres. Bien solidement attaché à la chaise. L'empêchant même de bouger le moindrement.

- Bien! Deux gardes dans la pièce et les deux autres dehors. J''en veux un derrière moi, arme pointé sur cet énergumène de bas étage. Ah, et une fois dehors dites a monsieur Miller d'apporter un sceau et un diffuseur a air. Cet homme empeste le rat.

On laissa les hommes se mettre en place, puis il fixa Sawyer.

- Je me présente, Saido Rothkranz, des entreprises Poseidon corporate, auriez-vous la gentillesse de vous présentez a votre tour?

On détestait seulement voir les choses sales et cet homme allaient saloper son beau plancher. C'était peut-être cela qui lui donnait cet air bougon et fâché. Sauf qu'il ne l'était aucunement, il était là, tel un automate qui ne démontrait aucunement compassion pour cet homme blessé.

Échangeant, la maigre civilité, voilà qu'on fera allusion à son implant. Tiens, donc, observateur ce voleur, mais il n'en dira rien. Préférant plutôt se lever pour aller mettre la main dans le sac et en sortir le nouvel implant qu'on avait essayé de lui prendre.

- Mes hommes sont des génies. Ce sont eux qui créer tout cela. Je ne suis pas responsable du talent dont mes hommes peuvent faire preuve. Mais je les respecte. Vous par contre, il semblerait que vous ne sachiez pas respecter le travail d'autrui pour souhaiter vous en emparer de la sorte.

L'objet et tout ce dont le sac contenait furent posés sur le bureau. Saido les caressa du bout des doigts. Il détestait le manque de respect dont pouvait faire preuve cet homme. Et au final, Saido se connecta sur son implant pour trouver quelques informations sur ce Sawyer Filigane. Il en trouva bien assez pour savoir que ce scientifique.

- Oh, vous êtes donc un Noumin, amusant, et ancien Kouketsu à ce que je vois. Ça n'a pas dû être facile pour vous ce changement de vie.

Sa voix était des plus sarcastique, Saido n'avait pas de regret ni de compassion pour la race humaine. Et encore plus quand celle-ci n'était qu'une petite raclure de la sorte.

- Par contre, vous semblez doué, mais vous n'êtes pas très intelligent d'avoir pu croire que vous alliez réussir à quitter mes locaux avec mes jouets.

Le blond se retourna, le bas du dos légèrement appuyé sur le bureau.

- Expliquez-moi donc pourquoi? Et je vous conseille d'être le plus sincère du monde, car voyez-vous, je ne pense pas que des gens pleureront votre disparition.

Une menace non voilée que Saido pourrait bien lui faire payer cet essai de vol par la perte de sa vie.

- Et sachez que ma frustration apparente est votre présence et tous les soucis que vous occasionnez à cet instant. Et j'ai hâte d'entendre comment vous allez implorer pour votre vie.

Sawyer semblait trouver amusante la menace qui planait sur lui, peut-être allions-nous devoir lui montrer que le PDG n'était pas une âme si charitable. Certes, on l'avait laissé en vie pour le moment, après tout, ce scientifique pourrait avoir des renseignements utiles. Une fois ces derniers extirpés, on pourrait aisément se débarrasser de lui. De plus, il fut plaisant de constater qu'on n’aura pas besoin de lui poser trop de questions pour le faire parler.

Saido l'écouta sans broncher, même quand on fit allusion à son petit ami, sa vie privée n'avait pas a interférer avec les problèmes du bureau. Ainsi, le terme petit ami parut mal utilisé. Mike n'était pour bien des hommes qu'un simple majordome. Saido ne souhaitait pas en démontrer davantage aux gens qu'il côtoyait. Ainsi, laissa-t-il ce voleur parlé jusqu'à la toute fin.

- Oh! Détrompez-vous, je pourrais fort bien vous tuez. Et même si tous les Noumins étaient au courant de votre présence ici ce soir, ils n'en viendront qu'à comprendre que justement, personne ne peut entrer pour me voler. Vous laissez repartir serait même une très grave erreur de ma part. Dites-moi, votre blessure semble aussi vous faire souffrir.

Le blond attrapa la tasse de thé encore brûlante avant de venir en verser le liquide sur la plaie béante. Ça c'était pour avoir fait allusion au petit ami.

- Vous semblez certes avoir des alliés, au niveau des pauvres, mais il se trouve qu'en effet, les implants qu'ils peuvent s'offrir de ma compagnie ne sont pas de première qualité. J'offre une gamme de produits, même pour eux. Alors, désolé si je n'ai pas de remords à les voir souffrir ou autre. Après tout, il est aussi difficile de bien s'occuper d'un implant.

Lui-même, malgré tout l'argent du monde avaient grillé plusieurs systèmes de ses deux implants. On pensait que l'électronique greffée aux corps humains allait révolutionner le monde, mais au contraire, rien n'était parfait même à ce niveau-là.

- Monsieur Filigane, comprenez bien que rien de ce que vous pourriez m'offrir ne vous sauvera la vie. Je souhaite seulement savoir, pourquoi vous êtes entré ici et m'avez volé? Je vous conseille aussi de bien me répondre, car la tasse de thé n'était qu'un petit avertissement. Surtout que vous avez tué plusieurs de mes hommes et que les soldats présents ici vont vouloir vous faire payer la perte de leurs amis.

Un sourire dément apparut sur le coin de ses lèvres, les étirant bien fortement. Sawyer allait devoir payer, et ce n'est pas une maigre proposition qui allait le sauver d'ici.

- Alors que comptiez-vous faire de cet implant? Dites-moi tout.

Il l'avait à peine torturé que déjà on lui demandait d'arrêter. Déjà? Voilà qui était un brin ennuyeux pour le pdg qui viendra à retourner vers son bureau. Quoi? Ce scientifique offrait lui-même ses services? Voilà qui était bien étrange.

- Il est ennuyeux de garder un rat en cage quand ce dernier souhaite l'être.

Ou serait le plaisir de le voir essayer de se débattre? De vouloir se sauver. À croire que cet homme se plairait beaucoup trop dans ces labos. Certes, les documents et ces anciens travaux démontraient qu'il était doué. À une époque, lui-même avait dû vouloir l'engager. Un nom parmi tant d'autres sûrement, Saido ne pouvait pas tous s'en souvenir.

Un regard vers le prototype, bien sûr qu'il n'était pas parfait, ce n'était qu'en court de conception. Plusieurs semaines de travail étaient encore nécessaires, mais cet homme semblait déjà avoir décelé quelques bugs, et ça, c'était du talent. Et zut, Saido était en proie à un petit combat interne. Mais on le sortit de ces songes avec une étrange demande. Le gifler? Mais à quoi bon?

- Mon thé est-il si fort qu'il vous a fait tourné de la tête?

Petite pique et il s'approcha pour se mettre devant notre captif. En effet, il avait ce besoin de frapper dans un corps. Mais ce n'est pas une gifle, mais un poing très ferme qui s'abattit sur la tempe. Une douleur percutante se réveilla dans ces jointures. Et il lui offrir même en cadeau, un coup de l'autre côté. Puis, le blond secoua la main, tête de métal ou quoi? Il avait frappé dans quelque chose, ça, c'est certain.

- Implant oculaire vous aussi ?

Saido ira chercher une serviette humide pour se la passer sur le poing. Mike allait s'inquiéter s'il revenait marquer, alors on essai d'atténuer le tout avant qu'une rougeur ne se forme.

- Et sinon, vous dites que mon prototype a un défaut, dites-le-moi, et je vais revoir si je ne vous ferai pas enfermer dans un labo plutôt que tuer.