Il entend l'homme s'approcher. A n'importe quelle personne il aurait demandé de ne pas hésiter et de frapper fort... mais ici il avait évité car il savait que ça allait être puissant. Et il ne fut pas déçu. En deux coups, il avait retrouvé la vue... mais bon dieux ça avait été puissant. Le voilà un peu perdu dans une mer de brume avant de cligner un peu des yeux et de regarder Saido, de nouveau boudeur.

-Bon aller une petite leçon... Une gifle ça se donne avec le plat de la main... et oui j'ai des implants oculaires. Ils m'aident dans la microchirurgie. Mais lors de ma fuite il y a dix ans, j'ai reçu un mauvais coup et sa se déconnecte par moment.

Il secoue un peu sa tête et pour reprendre ses esprits. Il regarde alors Saido essayer d’apaiser sa main...

-Désolé de ne pas vous avoir prévenu, mais je vous en remercie, vous avez reconnecté mes implants.

Sawyer commence à lever la jambes pour les croises mais les menottes l'en empêche. Il soupire. C'est vraiment agaçant d'être attaché lors d'une agréable conversation. Mais ce n'est pas ça qui l'empêche d'écouter son hôte. Il souhaitait de explications sur les problèmes du prototype. Cela n'était-il pourtant pas visible ? Apparemment non.

-Observez au niveau de la tensions des câbles électriques. Ils sont de la plus haute qualité mais créé un problème d'espaces et d'équilibre. Il faut travailler sur la largeur de l'implant et utiliser un métal plus léger. Car comme vous êtes parti, lorsque les cables seront enfermé, ils seront trop compressé... et tout ira bien au début, quoi que un problème d'équilibre pour le porteur, mais il résique d'avoir des pannes dans les 10 ans a venir à cause de surtension. Si non l'idée et l'application du reste me semble vraiment bien... Maintenant je ne peux pas vous dires s'il y a d'autres problèmes... sauf si vous me détachez et que vous me donniez un tourne vise...  Et si vous voulez vos deux gorilles peuvent toujours me menacer pendant ce temps là.

Pourquoi lui donner une leçon? Il savait pertinemment comment donner une gifle, sauf qu'ici on n'allait pas donner le plaisir à cet homme de le frapper comme une mauviette. Surtout quand on se sentit beaucoup plus détendu par la suite. C'était une douce délivrance pour ses nerfs et il retourna ainsi s'asseoir.

- Vraiment?

L'idée n'était pas bête. Il activa son implant informatique, sortit tous les plans de conception et en fit apparaître pour lui-même une maquette 3D. Il fit quelques ajustements proposés, restant silencieux pendant ce temps, puis hocha lentement de la tête. Il sauvegarda les modifications apportées avant de pianoter sur sa chaise de bureau. Cet homme était un vrai génie, un pur génie. Ceux qu'on ne croisait que très peu.

- Dites-moi juste une chose, pourquoi continuer de travailler dans les bas-fonds quand vous pourriez réussir à trouver bien mieux. Je conçois que depuis quelque temps, les autres compagnies se font rares et que très peu peuvent vous offrir une bonne protection, mais tout de même. Êtes-vous complètement idiot? En plus, il faut être encore plus con pour penser que vos améliorations sont viables. Certes, vos idées sont bonnes, mais sur le plan financier cela demanderait des matériaux si cher que le produit ne serait pas vendable.

Sans parler des coûts de fabrication et autres. Certes, on voulait toujours faire un produit de meilleure qualité, encore faut-il que les gens puissent se le permettre.

- Et un peu de respect pour mes hommes. Ce ne sont pas des animaux, alors ne les appeler plus gorilles, car ils risqueraient de très mal le prendre. Maintenant, si jamais je vous libère de cette chaise et que je vous propose un travail dans mes locaux, qu'est-ce qui me garantit que vous n'allez pas fuir de nouveau ? Surtout quand tout un peuple en bas semble compter sur vous. Vous les laisseriez tous tomber?

Après tout, Sawyer devait avoir la renommée et le respect. Ici, il ne serait qu'une ombre avec des jouets perfectionner et sûrement une équipe pour l''ennuyer. Et Saido était un homme très sceptique. Quand on avait connu le respect et le pouvoir, il était parfois difficile de s'en défaire.

- N'êtes-vous pas un dieu pour eux?

Petit coin de la bouche qui se releva, en effet, les Kouketsus avaient souvent des problèmes avec l'éthique. Surtout depuis le nouveau gouvernement, ce qui était un souci pour tout le monde. Enfin, surtout pour les gens qui ne suivaient pas toujours tout ça.

- Je dirais que vous avez simplement manqué de ressource, et de chance. Malgré que je crois que vous devez toujours être recherché par les autorités. Ce qui n'est sûrement pas très pratique pour vous.

Saido leva les yeux vers les deux hommes à l'entrée.

- Dehors les toutous.

Il fit ensuite un signe à celui placer derrière lui.

- Et toi aussi.

On critique les petits surnoms, mais lui ne semblait pas s'empêcher d'en donner. Que voulez-vous, question de montrer qui avait la plus grosse et celle plus à même de se faire obéir.

Les deux hommes seront enfin seul à seul.

- Je peux vous offrir tout ce dont vous n'avez jamais rêvé. Un labo, des cobayes, ainsi que des clones qui ont mal tourné. Mais sachez qu'en échange, jamais plus vous ne pourrez voir la lumière du soleil. Vous serez confiné dans un laboratoire. Vous y résiderez et travaillerez sur des projets dont vous serez le seul à décider. Et si jamais l'idée de partir vous prenait, sachez que cette fois, vous n'aurez jamais la chance d'atteindre un seul ascenseur.

Saido allait prendre un risque, mais les bénéfices qu'il pourrait en tirer seront énormes. Avoir un tel élément dans son équipe serait comme posséder un diamant pur. Mais si tranchant que la loyauté pourrait être difficile à garder.

- Et en échange, vous aurez une protection et jamais plus vous n'aurez a souffrir... d'un.... manque cruel d'eau chaude et de savon.

Les négociations allaient donc pouvoir commencer. Saido s'installa confortablement. Il allait en avoir besoin pour bien réfléchir et surtout pour prendre la meilleure des décisions. Il écouta chacune des demandes. Deux de celles-ci ne lui causèrent aucun problème. Même qu'il n'aura aucune réaction visible.

- Je verrai si je peux contacter ce Gun'jin sans alerter tout leur chien-chien militaire. Si vous lui faites confiance, pourquoi pas, sinon il vous mènera a votre perte. Pour le reste, cela semble plus complexe. Si vous voulez du cul, vous n'aurez qu'à charmer quelques scientifiques ou les gardes. Vos activités ne me regardent en rien. Si vous en avez besoin, faites-le vous même. Ou mieux encore, vous n'aurez qu'à inventer le meilleur des implants pour satisfaire l'appétit d'un homme.

Le sujet ne parut pas émouvoir l'homme de pouvoir. Qui de toute manière ne voyait pas non plus le sexe comme une obligation, mais savait les besoins qu'un homme pouvait avoir.

- Pour les Noumins, par contre, il est interdit de les faire venir dans le complexe où vous serez. S'il souhaite faire affaire avec vous, cela sera par le billet de la clinique. Ses derniers devront en payer les frais d'admission. Cela je ne peux rien y faire. Et si jamais j'entends votre petit nom être chuchoté ou même crier dans l'extase, je vous fais tuer, vous et cet homme. Vous devrez être ici incognito. Est-ce que je me fais bien comprendre?

On se leva de notre siège pour s'approcher, une main très ferme se posa sur la blessure.

- Je ne peux pas permettre que des autorités apprennent que mes expériences ne sont pas tout à fait saines.

Le pouce s'enfonça dans la plaie de la balle, cette chaleur était si agréable, qu'il en ferma les yeux. Cette chair chaude et palpitante était une mélodie si douce. Qu'il commença à faire lentement tourner le doigt dans cet antre. Les yeux mi-clos comme s'il s'en régalait complètement.

- Marché conclu?

Il avait une confiance total en Kane. Certes ce n'était pas la meilleur des personnes mais lorsqu'on parlait de son passé ou de Rothkranz, il pouvait lui compter dessus. Donc il acquiesce aux paroles de Saido sans la moindre hésitation. C'était une personne de confiance. Bon maintenant notre militaire allait certainement beaucoup râler lorsqu'il allait apprendre dans quel situation il se trouvait... et surtout chez qui il se trouvait. En faite, si l'homme arrivait jusqu'à lui, il se ferait certainement secouer comme un vieux prunier. Mais d'un autre côté, avait-il vraiment envie de rester le reste de sa vie enfermé dans les catacombes... Pas sûre... et c'est certainement pour cette raison qu'il venait de faire une apparition dans le monde de la technologie. Halala... c'est dingue ce que notre subconscient peut nous faire faire. Mais voilà qu'on ne l'aidait absolument pas sur le coup. Il devrait vraiment chasser lui même ?

-Sérieux ? Non mais je vous explique... y a pas pire dragueur que moi. En faite je ne sais pas draguer. Je risque surtout d'avoir des plaintes pour harcèlement sexuel. Je suis déjà sortit dans la rue pour crier et demander qui souhaitait coucher avec moi... Et bien laissez moi vous dire que ça fonctionne pas des masses. Et en ce qui concerne l'implant je travail sur une idée pour l'instant. Pour amplifier le plaisir sexuel des deux personnes... ou seulement d'une. Ou aussi, pour les possessif, des implants qui se reconnaissent. Dans le sens que les partenaires ne peuvent prendre du plaisir que lorsqu'ils couchent ensemble... Si c'est un autre partenaire... bah c'est beaucoup moins drôle. Mais de nouveau il faut être deux.

Et voilà qu'on pousse un soupire déchirant. Le pauvre petit qui ne pouvait pas être satisfait sexuellement. Mais voilà qu'on lui accapare les pensées avec un nouveau problème... plus de rencontre avec les Noumins. Voilà qui le vexait. C'était beaucoup moins marrant.

-C'est moins drôle si je les rencontres pas. J'aime trifouiller moi-même dans leur corps pour chercher les erreurs et les remplacer. Après si c'est répétitif, c'est pas intéressant je l'accorde. Mais si je ne les rencontre pas, ça perd tout intérêt pour moi... Mais que... HAHAAAAAAA ! Non mais vous êtes malade ! Pas touche ! J'ai demandé d'être détaché ! Dé-ta-ché !

Cette souffrance était atroce ! Il en avait les larmes aux yeux tellement c'était horrible. De plus il élargissait le trou et le sang recommençait à venir abondamment. Le voilà occupé à se plaindre et pleurnicher comme un vrai gosse tout en trépignant de douleur. Il connaissait les élans sadique de cet homme... mais en être victime était vraiment pas drôle.

-Haaa ! Allez c'est finit... vous prenez peut être votre pied en ce moment mais moi pas ! Et c'est marché conclut si vous m'aider à  trouver au moins une fois par mois un partenaire sexuel et si je rencontre le Gun'jin ! C'est bon lâchez-moi maintenant...aaaah !

La vue du sang était plus forte que le reste, Saido n'avait pu retenir ses instincts primaires et barbares. Il viendra mettre le doigt dans la blessure. Et il semblerait qu'on pourra tout de suite la réponse souhaiter. Sawyer n'était pas en état de marchander. Il allait aussi devoir comprendre qu'ici, dans ce complexe, on n'avait pas le droit d'exiger. On pouvait demander, mais clémender restait la meilleure technique. Certes, l'échange de service serait une bonne idée, faut avouer que ce que Saido venait d'entendre était fort plaisant.

- Vos recherches me plaisent déjà chatounet.

Le pouce sortit de son antre, avant de venir caresser le bout du nez de notre docteur. Le salissant un peu, mais que voulez-vous, le chatounet était plus mignon avec du sang sur le visage.

- Je m'arrangerai pour t'envoyer un mec, mais une seule plainte pour harcèlement et je te coupe les vivres. Je n'ai pas envie que tu coupes leur jouet juste pour tes expériences. Ça, tu le feras sur les cobayes... Qui, tu pourras toujours te taper. Ça, je n’en aurais rien à faire. En plus, pourquoi demander? Tu auras plein d'êtres humains à ta disposition. Tu n'auras qu'à te servir comme dans un garde-manger. Série de cellules, tu en ouvres une. Soit tu en sors le mec pour te le taper ou jouez dans son corps. C'est comme tu veux. Personne ne viendra jamais les réclamer. En plus, ils ont des dizaines d'implants défectueux juste pour toi.

Sawyer allait sûrement se plaire dans son nouveau centre. Pourvu qu'il sache garder sa langue.

- Par la suite, tout ce que tu verras, feras ou autre est strictement confidentielle. Tu devras signer un contrat de non-divulgation. Et crois-moi c'est pour ton bien. Car si j'apprends que tu parles de tes expériences dans mes locaux à quiconque, tu perdras bien plus que la vie. Je m'arrangerai pour tout ce qui t'ait cher te soit enlevé. Commençant par tes couilles.

Saido retourna s'asseoir, travaillant sur son ''ordinateur'' et au bout de la pièce quelques minutes plus tard, l'imprimante fit sortir quelques papiers.

- Sommes-nous bien d'accord chatounet?

On aimait bien le voir attacher nous. Et en plus ça permettait de garder une certaine sécurité entre eux. Saido était prévoyant, sauf qu'il avait maintenant besoin de la signature de cet homme sur ce papier.

- On pourra toujours discuter une ou deux fois semaines. À votre convenance, docteur chatounet.

Le PDG ira vers la porte, l'ouvrant pour tirer la main vers l'un des gardes.

- Les clés des menottes, je vous pris. Et faites venir un médecin. Mon nouvel ami à besoin de soin.

On viendra lui remettre la clé dans la main, suite à quoi, il referma la porte.

- Par contre, je ne vous promets pas beaucoup de sécurité pour les premiers jours. Vous avez tuer mes hommes et ces derniers vont vouloir vous faire la vie dure. Alors, pendant quelques jours, je vous conseille de vous tenir tranquille. Je n'ai pas envie de devoir me déplacer jusqu'à votre labo et vous retrouver pris à cheval entre deux de mes hommes. Car, ces derniers ne sont pas des hommes très jovials.

On inséra la clé dans la petite serrure et on libéra enfin Sawyer de tout ces liens.

- Et j'aimerais que vous commenciez à travailler sur cet implant de possession.

Après tout, l'idée semblait fleureter dans sa tête, il se trouve d'ailleurs qu'il y voyait un intérêt un peu personnel.

- D'ailleurs, vous me donnerez personnellement tous ces avancés.

S'il pouvait trouver le moyen que Mike ne puisse plus jamais avoir de relation ou même d'intérêt pour un homme outre que lui, la chance était a saisir au vol. Il ne la laisserait pas partir.

- Enfin, comme toutes vos autres idées qui pourraient germer dans votre esprit.

Il ne fallait pas trop montrer d'intérêt pour une seule idée, sinon ça se verrait comme un moyen de l'atteindre, et il ne souhaitait pas cela. Déjà qu'il en avait sûrement beaucoup trop dit.

-Depuis le temps que je joue à cache cache avec les forces de l'ordre... Croyez-moi je vais me faire tout petit... Ils ne sauront même pas que je suis là. Je vais me cacher tel une souris dans son petit trou. Et c'est docteur Filigane pour les intimes...

On le libère enfin de ses entraves, directement il va s'occuper de cette pauvre plaie qui était béante et laissait du sang s'échapper rapidement. Pauvre, pauvre Sawyer... martyrisé par plus fort que lui. Mais au moins il pouvait enfin bouger comme bon lui semble et ainsi se lever pour détendre ses jambes... et surtout faire deux tête en plus que Saido. Il n'avait peut être pas la carrure d'un boxeur, mais il impressionnait souvent les gens par sa grandeur... que voulez-vous... il frôlait toute de même les deux mètre de hauteur !

-Je peux m'y consacrer rapidement. Bon par contre avec un bras en écharde ça prendra un peu plus de temps... Je dirais deux jours pour les plans et une semaine et demie pour avoir déjà des prototypes prêt à l'essai... Je peux pas faire plus vite. Oh et je vais vous noter directement le nom du Gun'Jin à contacter.

Sawyer ne pourrait pas aller plus vite ? Il parlait de la confection d'un nouveau prototype en à peine une semaine et demie. Voici une preuve que cet homme travaillait rapidement et surtout avec efficacité. La plus part des personnes parlait en un mois ou deux dans le meilleur des cas. Notre ami avait vraiment une passion et pouvait très vite avancer dans un projet, ne dormant seulement ce qu'il fallait. Dés qu'il eut de quoi écrire, il écrit les références du Gun'Jin : Kane Okimo

-Ne faites pas attention à l'ordre des lettres. Et ce contrat, puis-je le lire avant de le signer ? J'avoue que je n'aime pas signer sans connaître parfaitement les termes du contrat. Les gens se font toujours avoir dans de petites closes... Quoi que moi tout à déjà été claire. Si je parle trop de ce qu'il ne faut pas je suis mort... et si je contact des Noumins... je suis mort. Donc ça devrait être facile à retenir... a non j'oubliais la menace d'ablation testiculaire...  On vois que vous aimez viser ce qui fait mal... enfin bon. Je peux l'avoir ce contrat ?

Deux... deux jours? Que pour les plans. Et une semaine et demie pour un prototype? Cet homme était soit vraiment fou ou bien un pur génie. Saido eut un long frisson. Avec cet implant, jamais plus Mike n'irait voir un autre homme outre que lui. Il allait pouvoir s'en assurer et cela le remplit de bonheur.

- Certes, vous pouvez le lire. Mais l’ablation n'en fait pas partie. Ne vous en faites pas.

Saido lui remit le contrat, épais de plusieurs feuilles, une vraie pile bien épaisse. Après tout, il avait la plusieurs closes et d'autres détails juridiques. On parlait ici de 50 années de service, que les services offerts étaient une protection totale des travaux, que ces derniers en totalité devenaient la propriété de Poseidon corporate. Si jamais Sawyer divulguait, vendait ou offrait la technologie, ce dernier se voyait poursuivi en justice.

Il avait aussi une question du salaire de prêt d'un million et d'une couverture complète niveau assurance et autres. On parlait aussi d'une protection de plusieurs gardes, de jour comme de nuit. Par ailleurs, il semblerait que Sawyer ne pourrait quitter le bâtiment de la compagnie, car cela serait considéré comme un bris de contrat.

Pendant la lecture, un docteur entra dans la pièce, avec une petite boîte de soin, et commença a faire un bandage pour la plaie. Ce dernier était doué dans son métier et offrit quelques antidouleurs à son patient.

- Je vous assure, monsieur Filigane, que cela est très bon pour vous.

N'en parlons pas publiquement, mais les deux demandes soit de retrouver ce Kane et qu'on offrait un prostitué une fois par mois y apparaissait.

- Je ne fourre jamais personne.

Outre Mike, et là, c'est fou, mais avec cette odeur de sang dans la pièce, il avait vraiment envie d'aller se le sauter son majordome. Même s'il réveillait ce dernier.

- Et pouvez-vous faire court? Je ne voudrai pas y passer toute la nuit.

On a un mec à aller baiser bien fort.

Saido hocha de la tête, certes les mots n'étaient pas écrit comme exécution mais cela signifiait que penser quitter la compagnie avant le terme, ou parler de vos travaux et vous serez tuer. Le PDG alla s'asseoir silencieux. Il savait bien qu'on n'allait pas refuser le contrat, peu de personne le faisait car votre employeur avait tout pour convaincre. Les détails semblaient plaire à tout le monde et Saido se leva pour aller tendre une plume.

- Je nomme seulement des surnoms quand l'homme devant moi me plait et que j'essai d'acheter. Ce qui est chose faite.

En gros, Sawyer lui appartenait corps et âme. Mais une chance pour vous, l'homme était simplement intéresser par votre petit cerveau et votre don pour les implants. Rien d'autre. Ainsi, le laissa-t-il essayer de draguer le docteur mais qui ne sembla pas vouloir relever. Même qu'il quitta la pièce prestement.

- Bien, pour ce soir, on vous offrira une petite chambre dans des locaux. Demain durant la nuit, une équipe d'élite ira avec vous, récupérer vos biens personnels. Suite à quoi, une petite chambre vous sera allouer dans ces locaux. Aile B du sixième étage. Vous y aurez une petite cuisinette et un lit... sans oublier salle de bain complète. Qui ne vous prit d'utiliser dès ce soir.

Sinon, il va forcer ces gardes à vous enfoncer la tête sous l'eau.

- Bien, et pour l'implant que vous m'avez parler. Que celle-ci soit implanter que dans l'un des partenaires. Et non les deux.

Un petit défi supplémentaire si on voulait.

- Et celle-ci doit vraiment fonctionner dès l'approche du partenaire, coupant toute hormone quand un autre homme approche.

Pour terminer, il faudra toujours convaincre Mike d'implanter cela en lui, ou a faire contre son gré ou en cachette, ce n'est vraiment pas cela qui allait déranger le Kouketsu.

- Des questions?

Draguer ? Lui ? Jamais. Il n'avait vraiment pas cette idée de base. Il disait juste ce qu'il avait en tête. C'est pour cela qu'il était très mauvais dragueur... car il ne savait pas draguer. Si un homme lui plaisait vraiment, il le lui disait directement... voir trop directement. Il faisait un peu peur aux gens. C'est pour cela qu'il n'avait jamais réellement couché avec des gens qui l'intéressait. Et donc il avait juste discuter avec le docteur car il se posait vraiment la question. Et le faite d'y penser l’entraînait d’office à l'exprimer à haute voix.

-Je rêve d'une douche chaude continue depuis que j'ai quitté les kouketsu... Vous croyez vraiment que je vais allez dormir tout habillé et sans douche ? Il faudrait être ignorant pour se laisser aller de la sorte.

Mais voilà qu'on lui donne de nouveau défis. Il s'immobilise et ses pensées éclates pour créer un schéma imaginaire. Détaillant toutes les idées qu'il pourrait apporter à ce nouveau prototype. Il prend une grande inspiration pour parler... mais attend que le docteur sorte pour commence à détailler son nouveau plan.

-Mmm Si on extrait vos hormones, je pourrais peut être travailler pour que l'implant ne réagisse qu'à votre ADN et vos testostérones... donc autant dire que dés que vous allez l'approcher avec des idées malsaine, ça va lui faire redresser le petit drapeau. Mmm J'avais penser à un implant stimulant au bout du gland du partenaire dominant mais comme vous semblez avoir déjà assez d'implant, je peux partir sur un bracelet montre. Il vous permettra de jouer avec l'intensité du plaisir apporté à son partenaire... ou peut être même le bloquer pour retarder la jouissance un maximum jusqu'à l'explosion de plaisir... Et cette montre pourrait fonctionner à grande distance, donc vous pourriez envoyer des stimuli à votre homme de votre bureau... Qu'en pensez vous ? Ah oui pardon, c'est vrai que je dois faire comme si je n'avais pas compris qu'on parlait de vous. Donc que pensez vous de extension d'implant qui permet aux partenaires possédant déjà des implants de pouvoir jouer avec la libido de son partenaire ?

Le PDG perdit tout sourire, enfin, pas qu'il en possédait un, mais Sawyer venait d'ouvrir une conversation qui ne lui plaisait guère. Il semblerait qu'on spécule beaucoup trop à son encontre. Et il n'appréciait pas qu'on se mêle de sa vie privée.

- Justement, il n'est pas question de moi. Ce n'est pas comme si j'avais un petit ami. Alors, arrêter de vous faire des scénarios de domination qui me mettrait en vedette dans votre petite tête. Il se trouve que j'imaginais simplement qu'il serait plus amusant d'implanter quelque chose qui restreint complètement la libido, ou qu'elle n'y répond qu'à l'approche d'une seule personne.

Restreindre complètement, voilà une idée bien merveilleuse.

- Et encore mieux, si l'implant pouvait être ingurgité à partir d'un liquide ou autre. Il me semble que cela en ferait une arme parfaite.

Surtout pour tuer la libido d'homme beaucoup trop entreprenant envers d'autres.

- Mais je me plains à l'idée de pouvoir contrôler la testostérone des hommes. Après tout, imaginer le pouvoir que cela pourrait emmener si une armée personnelle venait a avoir le désir pour leur cher dominant. J'imagine que tout homme de pouvoir souhaitera s’approprier un tel droit. Comme des goules devant leur cher et tendre maître.

Certes à la base, cela était pour son stupide majordome qui allait vers d'autres hommes, mais ce Sawyer n'avait pas à être au courant de ces mésaventures. Ainsi, Saido fera tout pour nier qu'il était amoureux ou autres. De toute manière, peu de gens osait spéculer là-dessus, car à le voir. On voyait bien que cet homme avait un bâton dans le cul et qu'il était quelque peu étroit d'esprit. Enfin, mais là, Sawyer lui plaisait comme mec, alors il s'ouvrait légèrement a lui.

- Vous n'êtes pas en accord avec moi?

- Pour reprendre vos propres paroles. Un homme a ses désirs et on ne peut éternellement les retenir. Cela doit faire trop longtemps que je n'ai pas eut de relation que cela se ressent. Mais peu importe. Ma vie sexuelle ne vous regarde pas. Vous êtes bien trop douillet pour moi. Donc, oui en effet, je souhaite bel et bien un implant que les gens pourront ingérer. Dans un bar, une discothèque ou autre. Nous en ferons deux types. L'une a effet temporaire. Elle liera la testostérone d'un homme à celle d'un autre pendant 6h. Et la seconde version sera pour les amants qui voudront garder une liaison entre eux.

Financièrement, il allait pouvoir en tirer de gros profit. Ce produit glissé dans le marché noir allait faire fureur dans les bars. Et cela ne risquait pas de causer une émeute à grande échelle. Pour l'autre version, pourquoi ne pas comparer cela a une sorte de demande en mariage. Cela revenait presque aux mêmes. Et c'était presque romantique. Mais revenons à nos moutons plutôt qu'à des petits nuages tout roses.

- Alors, faites la première version et votre dernière idée. Bien des hommes doivent rêver de pouvoir garder leurs hommes fidèles. Et qui plus est, il a peut-être quelqu'un en effet, dont je rêve de détruire toute libido, qui en devienne même complètement incapable de bander.

Cela serait une merveilleuse vengeance, un implant qui couperait tout désir, toute érection qu'un homme pourrait avoir. Oui, cela serait un objet si intéressant à faire ingurgité à son ennemi du moment. Voyez-vous, Saido avait l'esprit remplit de trahison. D'idée contre qui utiliser tout ceci. Sa soif de puissance et de domination était même sans limites.

- Maintenant, il me semble qu'on devrait en arrêter là pour ce soir, sinon nos esprits machiavéliques risquent de ne pas s'arrêter de la nuit. Et j'imagine que vous rêvez d'un lit bien douillet.

- Je vous fais mener tout ceci pour ce soir. N'hésitez pas pour toute autre demande. Et n'utilisez pas trop votre bras ce soir.

À croire que l'idée du lit l'avait mis d'humeur joviale. C'est ainsi que lui-même décida de rentrer chez lui. Il avait un homme merveilleux qui l'attendait probablement. Et si inquiet. Mais à quoi bon, Saido n'avait rien risqué aujourd'hui. Il était même d'humeur très joviale que son homme allait pouvoir en vivre de belle expérience.

Pour les prochains jours, Saido allait devoir mettre ses équipes d'espionnages à la recherche de ce Kane Okimo. Et dire que ce nom de famille sonnait comme une glace. Enfin, des détails. Pour le moment, il avait fort à faire pour retrouver ce gentil homme.